Le Microcrédit : Son Rôle Dans Le Développement Social

Aujourd’hui, le microcrédit connaît un véritable succès tant par son implication réelle et son efficacité pour la lutte contre la pauvreté, que par sa vision développementaliste. Il est ajusté pour s’inscrire dans le registre de participation au décollage économique des pays émergents. En effet, selon les chiffres avancés par le ministre de l’Economie et des Finances, en 2020, l’encours total de crédit de ce segment s’élevait à 8,05 Mds de DH au profit de 880.000 personnes dont 50 % de femmes, avec une création d’emploi de l’ordre de 8.000 salariés.

Le microcrédit est avant tout un crédit de faible ampleur, son objectif consiste en la promotion du développement social, c’est ainsi qu’il participe à la lutte pour l'éradication de la pauvreté grâce à sa forme innovatrice d'aide qui ne s’identifie plus à de l'assistanat pur et simple. Il permet donc d’une part, une inclusion financière et d’autre part, une lutte contre la pauvreté et la précarité. D’ailleurs, cette notion de précarité donne une forme de compromis qui n’est pas forcément une pauvreté monétaire: Elle s’apparente plus à une “pauvreté conviviale” qui est essentiellement observé dans les zones rurales où les gens sont relativement joyeux et ne se soucient de rien même s’ils n'ont aucun sous, ils ne vivent sous aucune pression. Néanmoins, ils ont commencé à la ressentir quand on leur a introduit l'électricité, l’eau potable, la scolarisation… “On a donc transposé la pauvreté monétaire dans les zones rurales.” 

Le microcrédit est aussi une création occidentale, une création libérale pour se substituer à des mécanismes plus sophistiqués. Les associations de microcrédits interviennent dans les zones rurales ou les quartiers populaires. Le but est de permettre aux citoyens de vivre une vie décente et digne en leur permettant de développer des activités génératrices de revenus, de se constituer un capital tout en leur évitant d’avoir recours à des emprunts à fort taux d’intérêt. Les microcrédit ont également permis une redynamisation des métiers traditionnels qui étaient en train d’agoniser, en leur permettant de financer et de pérenniser leur activités.

Globalement avec les microcrédits, on a pu aider les couches sociales à retrouver un équilibre social afin de ne pas être à la charge de l'État et vivre dignement.


Références:

erences:https://www.persee.fr/docAsPDF/ahess_0395-2649_1959_num_14_1_2802.pdf

https://www.grin.com/document/352934


A propos de l’auteur:

Kenza CHANAOUI est une jeune étudiante marocaine en économie. Elle est actuellement en deuxième année à l'Université CADI AYYAD de Marrakech. Elle est présidente du club "notre avenir" à la FSJES Marrakech, membre du club d'orientation à la FSJES, e-commerçante, bénévole à Politics4Her et à LaRevue [DEMOS]. Elle est passionnée par la politique, l'économie, le développement personnel et la psychologie. Pour elle, s'engager n'est pas un choix mais un impératif, s'impliquer est un devoir moral et civique.


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